vendredi 25 novembre 2005

LE PRIX DE L'IMMOBILIER AU ROUET

Cette semaine dans l'Hebdo (que je conseille d'acheter), une enquête très intéressante sur le boom de l'immobilier à Marseille. On y trouve tous les prix de l'immobilier ancien (c'est à dire de plus de 5 ans) de tous les quartiers de Marseille, avec la variation entre juin 2004 et juin 2005.

Pour le Rouet, ils annoncent un prix moyen au m² de 2354 euros avec une variation de +3% entre juin 2004 et 2005.

La moyenne pour Marseille s'élève à 2069 euros au m² avec une variation de +17%.

Un extrait de l'interview du responsable immobilier de l'association UFC-Que Choisir, qui ne mâche pas ses mots :

"Marseille a récupéré la lie nationale de la construction, ils se conduisent comme des sagouins. Le plus symptomatique, c'est de voir que la vente sur plan est devenue la règle depuis deux ans. C'est un système qui entraîne des catastrophes pour les acheteurs, le prix, le délai et l'état du bien n'étant absolument pas encadrés par le contrat de réservation..."

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mercredi 23 novembre 2005

Une vue du Parc du XXVIe centenaire




photo dannysman cc
Très belle, photo. Si j'habitais pas là, ça me donnerait envie d'y habiter

Le parc du XXVIe centenaire a été construit, je le rappelle, sur l'emplacement de l'ancienne gare du Prado, qui était encore en fonction il y a quelques années et dont je raconterai l'histoire bientôt. Certains se souviendront que les ordures y étaient déposées, pour le plus grand bonheur des gabians.

HISTOIRE DU ROUET : LA FOURRIERE DES CHIENS



D'après M. Jean Del Ghingaro
"le Rouet, un long chemin avec mon quartier" publié au Comité du Vieux Marseille


Notre quartier a eu le malencontreux désavantage d'abriter pendant de très nombreuses années la fourrière des chiens. Elle y fut installée en 1898 ; en 1895 existait déjà sur son emplacement une entreprise d'équarissage ; celle-ci cessa son activité en 1932. Les locaux se trouvaient à l'angle de la rue du Rouet et de la rue St Adrien. En 1890, la municipalité avait installé la fourrière des chiens à Menpenti où elle fonctionna quelques années ; les habitants de ce quartier, déjà fort peuplé, réclamèrent par pétition et réclamations indignées son déplacement, ce qui fut fait à notre détriment.

Périodiquement, pour obéir aux arrêtés municipaux, les chiapacants ou si vous préférez, les captureurs de chiens, faisaient une tournée dans le quartier, passant par toutes les rues afin de capturer les chiens par surprise. Ils se servaient pour celà d'un manche du fouet au bout duquel était solidement fixé un noeud coulant ; ce noeud coulant était passé rapidement au cou des chiens en vagabondage qui, aux trois quarts étranglés, n'offraient plus qu'une faible résistance.

Une charrette cahotante équipée spécialement de cages plus ou moins grandes, recevait provisoirement ces pauvres bêtes affolées, un vieux cheval patient et lent traînait avec philosophie ce char du malheur. Lorsque les cages étaient pleines, ce qui ne tardait pas, on ralliait au plus vite la fourrière et l'on déchargeait avec force aboiements et gémissements la cargaison lamentable de ces pauvres animaux.

Les chiapacants, qui étaient payés à la pièce, satisfaits de leur travail, allaient se rafraîchir au bistrot le plus proche ; quant aux chiens, ils attendaient avec désespoir que leurs maîtres viennent les réclamer en payant, bien entendu, une contravention qui s'élevait au prix d'une journée de travail. Cette attente était souvent vaine, car les travailleurs n'avaient pas plus qu'aujourd'hui de grandes possibilités. Avec regret, parfois avec beaucoup de peine, certains étaient obligés d'abandonner leur compagnon à son triste sort. En effet, trois jours après la capture, si le chien n'était pas réclamé, il était livré à l'abattage.

C'est l'action rigoureuse et tenace du CIQ (Comité d'Intérêt de Quartier) du quartier, dont le siège se tenait dans la rue du Rouet, au bar restaurant Véran, qui fut à l'origine de la disparition des deux entreprises. La fourrière des chiens émigra à Saint-Louis

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Le manège du Parc du Centenaire





photo par ikocc

lundi 21 novembre 2005

Quand je disais qu'il fallait suivre les grues!


LES CONSTRUCTIONS VONT BON TRAIN AUTOUR DU PARC DU CENTENAIRE



>cc photo par Mildiou -Marseille Forum

samedi 12 novembre 2005

MORTS POUR LA FRANCE


Hier, 11 novembre, en hommage aux morts de la "Grande Guerre", un dépôt de gerbe a eu lieu au monument au morts du quartier (qui se trouve dans la rue du Rouet entre la rue de Cassis et la rue Jean Alcazar), en présence d'habitants du Rouet et de représentants de la mairie (M. Tian, Mme Palloix).

C'est l'occasion d'avoir aussi une pensée pour les enfants du Rouet qui ont donné leur vie pour la France lors de la guerre 1939-45. Les nouveaux habitants du Rouet y reconnaîtront les noms des rues du quartier, les anciens y trouveront les noms de leurs amis ou des parents de leurs amis.

(Liste non exhaustive car je n'ai pas de renseignements sur tous)


. Marius RAZZANTI : né à Marseille, (de source sûre, Marius est né à Menpenti, et il a habité à la rue des Economies) 21 rue des Economies, le 4 mai 1911. Maçon. Membre des jeunesses communistes. Lieutenant F.T.F.P. (Francs tireurs partisans) dans la Résistance, tué dans un combat alors qu'il tentait une liaison avec une moto prise aux Allemands, le 22 août 1944 à La Bégude-de-Mazène (Drôme). *Le nom est écrit RAZZENTI sur le dictionnaire des rue de Marseille, mais c'est bien RazzAnti avec un A.


. Roger RENZO : né à Marseille, 67 rue Liandier, en mai 1922. Ebéniste, membre des jeunesses communistes, prend le maquis pour échapper au S.T.O. Dans la Drôme, instructeur dans un groupe de F.T.P., il est envoyé avec d'autres éléments à Valréas, le 8 juin 1944 pour soutenir les résistants qui occupent cette ville. Arrêté, il est fusillé avec d'autres otages par les Allemands, le 12 du même mois. Resté quelques temps "inconnu", son corps est ramené par la suite à Marseille à la demande de sa famille. "Mort pour la France".


. Louis REGE : né à Marseille, 3 rue Jacquand, le 7 juin 1917. F.T.F.P. sous l'Occupation, mort en mission avenue du Prado, alors qu'il portait un message à Mazargues, le 21 aôut 1944. "Mort pour la France".


. Jean ALCAZAR : né à Marseille, Impasse des Economies (de source sûre c'était RUE des Economies), charpentier fer, membre des jeunesses communistes ; arrêté le 4 avril 1941 alors qu'il distribuait des tracts, il est emprisonné à la prison maritime de Toulon. Mort à la suite des sévices et tortures.


. Félix DE BENEDETTI, né en 1926, tué en août 1944, avec deux de ses camarades en mission commandée. Il apportait des directives aux résistants de Vaufrèges.


Tous éléments sont tirés du Dictionnaire Historique des rues de Marseille et je remercie Anne qui me les a fait passer

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L'US ROUET RECRUTE


L'UNION SPORTIVE DU ROUET
RECRUTE
Des BENJAMINS et des 13 ANS
Licence offerte pour les nouvelles inscriptions
Le club recherche également des éducateurs Poussins, 15 ans et Séniors
TEL : 06 64 12 64 13/06 61 31 70 64/06 20 34 37 89

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